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Dès les années 1720, le pasteur Antoine Court cherche à récolter des fonds pour soutenir les réformés français. Benjamin Du Plan est nommé député du Synode des Eglises réformées françaises à cet effet. En 1726 à la réception des premières sommes récoltées par Du Plan débute l'activité du Comité français. Distinct de la Bourse française, le Comité est également connu sous d'autres noms: les Amis de Genève, le Comité de Genève, l'Association de secours pour les fidèles affligés, l'Hoirie. Tant son existence que son activité demeurèrent longtemps en partie secrète pour des raisons politiques. C'est principalement en Suisse, en Angleterre et aux Pays-Bas que le Comité lève des fonds, destinés à l'achat de livres, au soulagement des prisonniers pour cause de religion, au soutien des pasteurs de France et à la formation des candidats au ministère. Les étudiants sont majoritairement formés au Séminaire de Lausanne crée lui aussi en 1726. Ce centre de formation est soutenu par le Comité de Lausanne, étroitement lié au Comité genevois. En 1812, le Séminaire lausannois fut clos et transféré à Genève, bénéficiant toujours du soutien du Comité genevois.Au 21e siècle, le Comité est toujours actif à Genève, pour l'octroi de bourses d'études aux étudiants en théologie français.La naissance du Comité et son développement au 18e siècle sont détaillés dans un texte inédit de Manoël de Végobre: Notice sur la fondation du Comité, son office et l'étendue de ses droits" (1809, 1811, conservé sous la cote BGE C.F. 1) [Hélène Denebourg, d'après Monnier, Philippe M. (1973), article cité]
Suite à la fermeture du Séminaire de Lausanne en 1812, les archives du Comité lausannois furent transférées au Comité genevois après une sévère épuration. Louis Manoël de Vegobre fut le premier archiviste à traiter les archives. Puis Auguste Bouvier, professeur de théologie y mit de l'ordre avec rigueur et fit relier les liasses de documents ainsi classés.
Enfin, Philippe M. Monnier et Béatrice Droin ont traité les documents versés ultérieurement et couvrant principalement les années 1890-1918.
[Voir Monnier, Philippe M. (1973), article cité]
Dépôt du 12 avril 1948 transformé en don par courrier du 30 novembre 1968 et dons supplémentaires en février 1970 et 1977 du Comité genevois pour le protestantisme
Documents historique (18e s.), correspondance et marche de l'établissement (19e s. jusqu'à 1918), documents divers et archives du séminaire de Lausanne (18e-19e s.), comptabilité (18e-19e s. jusqu'en 1918), registres de procès-verbaux et dossiers des étudiants (18e-19e s.)
Par série
Libre
Selon le règlement
Catalogue dactylographié 22a, réalisé en 1973 par Philippe M. Monnier avec la collaboration de Béatrice Droin et index sur fiches des correspondants. Ces deux instruments de recherche fournissent une description plus détaillée du fonds, notamment en ce qui concerne les pièces de correspondance. Ils sont disponibles à la Salle Senebier, salle de lecture du Département des manuscrits et des archives privées.
BGE Ms. Court : Collection Antoine Court
- Monnier, Philippe M., "Les archives du Comité genevois pour le protestantisme français". Extrait du Bulletin de le Société du Protestantisme Français (octobre-novembre-décembre 1973), pp. 576-596- Kern, Hélène, "Le Séminaire de Lausanne et le comité genevois". Tiré à part de: Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français (1962), p. 192-218
- Cotes C.F. 1-106: les données détaillées figurent dans le catalogue dactylographié 22a (voir Instruments de recherche). Les données publiées ci-dessous sont celles résumées par Philippe M. Monnier en 1973 dans l'article cité en bibliographie. Seuls des compléments d'information concernant importance matérielle et cotes ont été puisés dans le catalogue dactylographié.
- Cotes C.F. 107-129 (Série 8: supplément): les données proviennent uniquement du catalogue dactylographié 22a.
Ces données ont été essaisies, adaptées aux normes ISAD(G) et enrichies d'une indexation par Hélène Denebourg en 2014.
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